Amazing Stories (2020)
Histoires fantastiques
Les producteurs visionnaires Steven Spielberg, Edward Kitsis et Adam Horowitz revisitent la grande série d'anthologie qui fait voyager des personnages ordinaires dans des univers où tout est possible.
En cours | Américaine | 53 minutes |
Adventure, Fantasy | Apple TV+ | 2020 |
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1.01 - La cave
The Cellar
Alors qu’il restaure une vieille ferme dans l’Iowa, Sam découvre un portail temporel dans l’abri anti-tempête qui le téléporte en 1919.
Diffusion originale : 06 mars 2020
Diffusion française :
06 mars 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Chris Long
Scénariste.s :
Jessica Sharzer
Guest.s :
Dylan O'Brien
,
Victoria Pedretti
Amazing Stories, la série originelle de Steven Spielberg, évoque pour moi une VHS (et ouais, les gars, je ne suis pas de première jeunesse), celle des 3 premiers épisodes avec deux histoires que j'avais adoré (le pilote de chasse coincé dans son appareil et le comédien déguisé en momie poursuivi par des rednecks). Après, j'ai regardé quelques autres épisodes, mais cela m'avait moins marqué, trop de bons sentiments.
Et c'est exactement dans ce piège que tombe ce 1er épisode du remake.
Je pense que le fait d'avoir vu Tales From The Loops a joué en défaveur de cet épisode, car dans un genre d'histoire similaire, cette dernière en aurait une chose abstraite, probablement froide comme un glaçon, puis renversante dans ses derniers instants. Ici, au contraire, tout est trop écrit, tuant dans l’œuf toute émotion. La mécanique du scénario est trop visible. Déjà j'ai aussi eu beaucoup à croire à cette histoire d'amour intemporelle entre deux personnes qui se fréquentent depuis à peine une demi-journée. En plus l'histoire avance lourdement en soulignant tous ces effets (Evelyn et la musique), en jouant de son concept de voyage dans le temps comme bon lui semble (hop, un coup, on peut voyager plusieurs fois d'affilé, hop, un coup c'est dans le futur car pourquoi pas) et en négligeant les détails amenés à la truelle (comment diable Sam a-t-il compris que le mot écrit sur le paquet d'allumette était le code secret pour entrer dans un bar clandestin?). Bref, chaque mouvement se voit arriver de loin, en faisant un boucan du diable (la photo de mariée), y compris dans son dénouement lourd comme du béton (Comment Jake a l'intuition du courrier caché, alors que tout laissait à croire que son frère est mort noyé ? Comment d'ailleurs une lettre a-t-il pu aussi bien résister à cent ans cachée dans un mur d'une cave ? Sam avait si peu de chose à raconter à son frère ?), au point que la scène finale qui se veut émouvante, n'a provoqué chez moi que moquerie et consternation. Et encore, je n'ai pas tout répertorié, mais je pense qu'à partir du moment où Sam débarque en 1819, chaque scène possède son lot d'incohérences ou de clichés paresseux.
Je n'ai jamais lu de livre de Marc Levy, mais ce voyage fantastique grossier et écrit avec les pieds est l'idée que je me fais de ses aventures fantastiques.
La série ne m'avait pas tentée à la base, mais alors là je pense que j'ai vraiment bien fait de passer mon tour. Larmes de sang aussi ?
Non, juste rire jaune. Les larmes de sang, c'est uniquement quand je me sens trahi.
:)